vendredi 11 novembre 2011

Ah ouais, c'est vrai, il parait que ça marche comme ça et c'est pour ça que la vie elle marche à l'envers. Vie mon cul. Tous morts mongars.




j'ai des billes. 
les os en vrac.
la frousse du feu qui s’éteint, les foies des monstres à l'état pur volant la vie comme on ment aux enfants et 
des rubis au centre de la terre. 
j'serre tellement tout le temps les dents qu'elles bougent un peu. 










mal au sang
marcher le monde avec soi. D'faire marcher soi même la terre sans briser mes espoirs, rêver la couleur sans panser la suite, pas d'tête courbée sous le temps qui ploie, chuis toujours debout, pieds a terre, terre de feu, et les feux follets surgiront des ténèbres taouar. 

les mains tendues venir les prendre et avancer avec, sous un toit d'étoiles sur la toile des images des mirages qu'on ne crèvera pas.