vendredi 11 novembre 2011

Ah ouais, c'est vrai, il parait que ça marche comme ça et c'est pour ça que la vie elle marche à l'envers. Vie mon cul. Tous morts mongars.




j'ai des billes. 
les os en vrac.
la frousse du feu qui s’éteint, les foies des monstres à l'état pur volant la vie comme on ment aux enfants et 
des rubis au centre de la terre. 
j'serre tellement tout le temps les dents qu'elles bougent un peu. 










mal au sang
marcher le monde avec soi. D'faire marcher soi même la terre sans briser mes espoirs, rêver la couleur sans panser la suite, pas d'tête courbée sous le temps qui ploie, chuis toujours debout, pieds a terre, terre de feu, et les feux follets surgiront des ténèbres taouar. 

les mains tendues venir les prendre et avancer avec, sous un toit d'étoiles sur la toile des images des mirages qu'on ne crèvera pas. 



vendredi 30 septembre 2011

Y'a un dessin avec mais là ya pas le scan avec.

Si un jour le dos contre le mur en attendant encore un tour la casquette visée sur les cheveux ébouriffés, voir le souffle des cigares dérobés et les pantalons des vieux bourgeois crevés, on les a comme ça comme un oliver twist comme un enfant qu'a froid comme quand on regarde dormir et qu'on est heureux.
La cigarette un peu éfilochée ma fois, le regard comme la laine noire pis le soir qui berce les morts.

Et alors les marins avec leurs mains d'homme face à la mer, jamais bercés le soir que par la mère des enfants perdus, vagues bleues comme un fusain écrasé par terre, on souffle un peu vl'a la tempête et du feux dans les cieux.
Faut dire que les chaussures ça compte un peu mais jamais assez pour deux, que les sourires sont aussi forts que les papillons, que
les funambules ne sont pas malchanceux
les lampadaire un deux trois pas trottinant sur les bottines noires un peu fort le bruit étouffé par les murs silencieux.

En plus tout continue et nous aussi et vlan dans tes dents t'a qu'a sortir ton revolver si t'a un peu faim si tu l'ose.




Moi j'adore par exemple faire du vélo. C'est mon poto maintenant et il a un guidon orange.

mercredi 21 septembre 2011

PAN. une chanson un rap un cri un souffle un chant à faire, a dire, a oublier un jour de nuage noir crevé.

(Un peu pour cia. un peu pour ça.) et aussi, penser à cette dame la dessous. 

HE   http://www.youtube.com/watch?v=3Kr4CoU3G04&feature=related    PLUS     
http://www.youtube.com/watch?v=VbKMR7YGpUU&feature=related  EGAL

                                                                                                                                         

Des fois t'es tellement bas les rameur ramez obligé d'croire en la vie d'après
dépassé par les tentacules teintes en noir ret'nant tes pieds soudés
tout miser sur l'avenir sans oser rgar'der dans l'miroir / BLAH
Préferer présent mort à la suite impossible a vn'ir / WHA
Putain cracher la mort quand on essaie vain'ment d'marcher
yeux crevés par l'horreur des cailloux gnoux eh cloués à déambuler
pas d'refuge en forme d' bulle au rêve putain elles ont toutes explosé / PAN
pas d'bandeau blanc collage vain des bouts d'humanité
    En moi dans le triste sourire du mirage où et la rage
    parfois claque paf klak le pas furtif d'une image
Mais reste là! Pars pas encore et toujours j'veux plus raser les murs vielles idées poussière de
Temps aimé proust dit perdu mais même aimanté(e) a toi j'serais moins qu'mon ombre t'sais / ALORS
Jt'e dit salut sans crier garde t'avu ch'uis reglo dans mon dernier soupir
Garde a toi pas d'gardavue / MAIS
Paumé(e) dans les dernières dédales d'lumière éteinte j'ai perdu la croix
d'la carte au trésor d'ivresse chemin du bonheur qu'il parait qu'on dit comme ça / que croirhèh ?
  C'est l'espoir qu'a changé d'nom sans prév'nir
  le parloir grille à ma f'nêtre m’empêche d'respirer
  au d'la d'la fosse aux fausse idées
Recraché(e) dans la houle eh perdu dans la foule
le bras levé Hold Hup de dignité les mains en l'air histoire d’espérer / RrAH
D'les agiter une dernière fois avant qu'le rideau tombe en fer
avec lui l'ciel déchiré / HE
Ou sont les rêves les nuages les lueurs argentées du reflet d'un présage
  'pu d'bien ni d'mal 
  trop tard pour faire d'la morale
  mort les mots doux ailleurs que sur le pavé
J'peux juste parler écouter voir pis écrire
un matin m'disant j'macroche sans rien tenir dans les mains
équilibriste sur le pavé r'bondissant sur les bruits d'la rue / TRA
passe devant un passage que j'avais jamais vu
Une rue nouvelle une autre vue que l'passé n'avais jamais dévoilé
pus d'choix les monstres derrière a gauche les crocos la droite le vide / FOUA
Faut avancer un peu encore la cheville frisée le pouls saccadé sac a dos paré pus question de douter
ou ces dix pas pourront bien m'nêr
 Te crier a la figure prendre la paire de chaussure dire viens on s'casse d'ici t'es mort
      tu va pas rester a force allez un dernier coup d'bras
 Te propulser un coup pour voir c'qui a au bout
      t'laisser couler glissant sur les couleurs car en ciel nouvelles que l'oeuil usé gris croyais foutre a la poubelle
OUAIS /
D l'a cloison obscure coupez les projecteurs plus besoin d'guide pour t'placer après la grisaille de fumée
même si le monde est triste. 

vendredi 16 septembre 2011

On arrête pas steamboat bill junior comme ça.




Par ce que c'est loin, et partout à la fois. J'aime pas me la jouer sentimentale pleurnicheuse, les yeux embués de regrets reflétant les anciennes passions, appelant au passé comme on sonne un clocher, histoire de réveiller la foule endormie qu'elle se rue dans la vielle église pour se peler le cul en larmoyant.

vendredi 9 septembre 2011

La ou on marche sur la tête j'attrape mes pieds et cours sans eux.



La ville a l'envers pas de couteau dans le dos, j'ai des mains et des yeux pour l'instant, pour la vie j'espère. En tout cas ici c'est bizarre, on est jamais amoureux mais on se maquille en heureux, on laisse les femmes blessées pleurer en leur disant menteuse, un fleuriste va nu pieds voyageur tous un peu seuls ensembles dans l'ailleurs. 

Je marche en me repérant au arbres et aux fontaines sinon ici c'est la fin, dans le petit paris plus de carte aux trésor les croix viennent partout à la fois et c'est perdu dans un trou noir. 

Du genre des kidnapings d'enfants. 

J'ai fait une chanson sur ici, sur les madones paisibles bien installées sur leur piédestal de verre surveillant la vielle ville au souffle coupé, aussi sur Marseille oubliant son soleil qui met les épouses et leurs amants en cage, ville vermeil couleur de pleurs remplissent la mer azur du même bleu que tes yeux. 
Mais Blog spot est un vieux despote qui n'accepte pas le téléchargement de chansons alors faut imaginer. 

Ici c'est le monde baroque, et la lune à réussit à entrer chez moi. 
Comme si rodrigo et gabriela étaient des bandits m'attrapant par les cheveux un peu sous le signe du V.







Mais faut se dire qu'on vit comme les plantes aussi. 


vendredi 2 septembre 2011

17





                                              Chanson d'anniversaire, avec voix fatiguée. A venir.

jeudi 1 septembre 2011

She's just hanging around. Aaaa.

                                          ZE return of trousurpatte/ilagam/darkvadorbeket/pomdèv. 


Tu sais c'est presque le dernier jour, enfin il paraît. Vous savez. J'essaie de marcher sur terre, et comme elle est ronde je sais qu'en la tournant très vite on peut remonter dans le temps. Comment, sinon, les aiguilles d'horloges feraient pour se balader inlassablement sur un cercle, franchement?
La mienne un jour elle s'est cassée pis un an et des milliers d'heures après, la revoilà.

Après, kenny s'est cassée comme un ouragan t'sais bien, sans un bruit sans un mot dans la violence la plus triste de la nuit.
Y'a pleins de trucs qui se cassent et j'ai un peu de colle.

Je me suis levée y'a un jour, ça fait 24 heures que je suis en vie.
Les sonnettes des bandits peut être qu'on les imagine.
Le ventre ou tout est au milieu, on le voit et puis?

                        DEMAIN LE PHOTO.

Les murs sont comme du papier, et quand on me dit que "ça existe pas", je sais que la gomme d'arbre elle est bien réelle. Y'avait un mourant à mes pieds, alors on a joué, je lui ai réparé ses bijoux, renoué son cordon, offert la dernière clope, comme avant le fusil dans les yeux, on a sourit ensemble et on s'est séparés chacun de nos cotés. Un vieux aussi m'a dit "moi quand j'm'enuie j'm'en vais", car déserteur trois fois, car conducteur poids lourd anarchiste. Vers l'aube des hommes seuls mais tous ensemble qui tuaient comme des loups effrayés, ils sont arrivés comme ça dans un soupir horrifiés les yeux crevés par le soleil éteint. On s'est envolées ensemble, merci môme avec qui j'ai trouvé le fauteuil de l'apocalypse, celui des kings des kings, pas assez fous pour clamser dans leur vomi.
Bien.
Je suis amorale alors je ne connais pas les choses alors c'est bien Bien BIEN. "hé, boutade."
Pour se continuer racontant contant donnant donnant, les pas comme ça, le ciel comme ça, les yeux comme ça. Pour jamais arrêter, et genre oubliez pas, tout le monde, de rosacer, fabriquer des élephants en papier, mélanger tout à la fois, comme la peinture, les rêves ou la couleur, de se moquer je sais que c'est essentiel au groupe mais c'est de la tristesse. Je sais tout ça est terriblement orienté, mais tar', j'arrête de chigner.

Les humains, pensons-le, marchent autour d'une boule d'éléphant et autour de chacun, une arche de verre qui n'est pas en verre mais faite de toutes les histoires qu'ils connaissent, racontent, crient, roulent, pleurent et tuent. Du coup les chemins ils se recoupent desfois et quand ils sont tous connectés la gravitaion est bénefique. Enfait c'est la srtucture de l'atome. Et de l'electricité.
Les choses sont rondes, la ville non, ses surfaces sont tellement lisses et froides qu'on ne peux y enfoncer les doigts, n'on peux pas rentrer dedans.
Au début, la terre c'était un cailloux minus comme une bille oeuil de chat pis y'en a pleins qui sont venus se coller dessus.

Image juliette, zic cian, paroles tout le monde et l'impro a la con.


              DEMAIN LA VIDEO remasterisée en al'enversvitetretre. elle est cool bien crade et rigolote.


mardi 5 juillet 2011

Ceci n'est pas une vanité.

Hé toi

Homme gris, enfermé, cassé par des barricades de fer
Avalé, digéré, par la masse qui pense pour toi,
Et trace des chemins faciles a gober, sympa a gagner
"Faut bien bouffer."
A qui le dis tu, j'existe pas pour survivre.
Tu te raccroche a des idéaux mâchés
Pour ne pas tomber plus bas.

Hé toi

Les g'noux dans la poussière
Qu'es'tu cherche encore, sors de ce rêve
Que tu frôle des doigts
Qui t'échappe, normal, il n'existe pas!

Je sais c'était bien, jadis, hé mais j'interdis
De parler du bon vieux temps
La nostalgie moi ça me paralyse
Pars ne te retourne pas derrière il n'y aura rien t'sais
Rape si tu veux, ripe pas, RIP l'passé pourri
Il ne te rattrapera pas.
Allez courage lève toi, fais une trêve une croix chais pas
mais quitte ce truc qui te bouffe
Te mâche et puis crache
Allez marche!





Réinvente la vie sauvage, 
Et détruit ces barrières faites de barbituriques.